Le Cercle Lafay avait interrogé l’honorable parlementaire Jean Terlier, député du Gard. Nous lui avions écrit en qualité de rapporteur du texte sur la lutte contre la fraude sur un point précis : le texte faisait référence à un très sérieux « comité des abus de droit en matière de sécurité sociale ». Or, nous avons rappelé que ce comité était une coquille vide, un comité fantôme. En effet, il ne comprend aucun membre. Etrange situation où on donne des compétences à une entité qui de fait n’existe pas, faute de personnes nommées pour y siéger … (http://www.lecerclelafay.fr/2018/09/26/jean-terlier-depute-fantome/).

Nous aurions espéré une réponse rapide…

Mais notre député est maître de son temps, quitte à réagir trop tard. Car Jean Terlier nous a répondu que lorsque le texte était définitivement voté…

Et que dit-il ?

« Je comprends vos observations; le non recours par les URSSAF à ce dispositif ne peut manquer de décevoir les praticiens »…..

On attend la suite : une proposition, ou la suppression d’un comité inutile ?

C’est sûrement trop demander. Le député « comprend la déception ». C’est déjà beaucoup, non ?

Quelle avancée démocratique, quel bel exemple du sens de la décision d’un parlementaire …

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Le Cercle Lafay (du nom de Bernard Lafay, député qui avait proposé en 1952 la généralisation des URSSAF) regroupe des spécialistes qui s’intéressent à cette institution et en dénoncent les excès.

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