Y a-t-il des limites à la comm’ ? On peut se poser la question suite à cet entrefilet paru dans la presse. Dans la soirée du jeudi 11 janvier 2018, un jeune entrepreneur publie un tweet dénonçant le traitement que l’Urssaf d’Ile de France a réservé à sa société (une erreur commise par l’organisme de recouvrement et qui lui a coûté la somme de 350 euros). Comptant près de 500.000 abonnés sur Twitter, l’intéressé a vu son message d’indignation accumuler les retweets sur le réseau social, jusqu’à ce que celui-ci tombe sous les yeux de… Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics.
Le ministre lui a répondu directement sur le réseau social. « Je demande à l’Urssaf de regarder votre dossier. Je travaille justement à la simplification et au bon sens dans l’administration ! », a répondu le ministre entremetteur. Finalement l’organisme a reconnu son erreur, s’en est excusé auprès du cotisant et la situation est désormais réglée….
Alors, un seul mot : bravo !
Mais, pour un problème réglé, probablement grâce à sa surexposition das les médias sociaux, combien de situations de blocages ! Si le ministre travaille pour un meilleur dialogue, la simplification et le bon sens pour tous, tant mieux, car c’est aussi notre combat ! Mais au-delà des paroles, il faut des actes ! Car, soyons sérieux, ce n’est guère avec le projet de loi au titre ronflant « pour un Etat au service d’une société de confiance » que les rapports URSSAF/entreprises vont s’améliorer. Gageons même qu’avec un tel texte, les avocats ont un avenir radieux devant eux….
Franchement, le sujet mérite mieux qu’un coup de tweet et un coup de comm’