Les nouveaux conseils d’administration des 22 URSSAF s’installent progressivement. Les membres sont nommés pour 4 ans par le préfet et élisent leur président. Ils constituent pratiquement, selon l’expression consacrée, l’émanation des forces vives, des syndicats professionnels, tant patronaux que salariés ! Mais pratiquement, à quoi servent ils, si ce n’est à occuper une position honorifique et à cautionner ce que font les organismes ? Certaines attitudes se révèlent même « croquignolesques ». Ainsi, le communiqué de presse du nouveau président d’Ile de France et de celui du Pays de Loire, est identique. Le ton est déjà donné ! Laisser travailler le ministère, être performant dans les résultats, approuver les orientations des organismes, se montrer docile, ne pas faire de vagues….Faut il en rajouter ? Le seul problème dans l’histoire, c’est qu’il y a là un malentendu ! Car les entreprises comptent sur les syndicats patronaux (MEDEF, CPME) pour les défendre, et pour pointer parfois (voire souvent) devant les commissions de recours amiables, les abus des URSSAF. En aucun cas, elles ne sauraient se contenter d’un discours convenu et sans portée pratique ! Comment ne pas s’étonner ensuite qu’il ait un divorce entre les citoyens et leurs syndicats et qu’aussi peu de français soient syndiqués ! En tout cas, si un de ces présidents fraîchement élu veut être porteur d’idées pour faire évoluer le contrôle dans le respect des droits de chacun, le Cercle Lafay est à leur disposition.
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