Dans la Dépêche du 23 mars 2018, le Président de l’URSSAF du Lot, Fédéric Atlan, lui-même responsable de la société d’ambulance « Ambu Lot », a fait une déclaration aux accents churchilliens : « L’URSSAF n’est pas un gendarme, c’est d’abord un docteur ». Commentaire du journaliste : « Chercher à aider avant de sanctionner. Voilà la bonne nouvelle. Pour les entreprises de bonne foi bien sûr. L’URSSAF restera un gendarme pour les fraudeurs. Faut pas rêver ! »
Que l’on aimerait croire cet univers radieux, ce monde de bisounours, cette terre virtuelle ! Le problème est que si on peut rêver de ce monde, dans la « vraie vie » ce n’est pas encore comme cela !
Et de loin !
Le président fraichement élu, issu de la société civile, serait il à ce point ignorant de la réalité ?
En tout cas, si ce dernier souhaite une petite formation sur les points qui ne vont pas du tout dans les relations URSSAF/Entreprises, le Cercle Lafay est disposé à lui ouvrir les yeux !
Un dernier point : il est dit dans l’article que les URSSAF sont disposées à aider les entreprises de bonne foi et non les fraudeurs. Mais justement, c’est là où le bât blesse. Car les URSSAF se plaisent à invoquer la « fraude sociale » dès lors que l’employeur fait l’objet d’un redressement. Or, comme 9/10° des moyennes des moyennes entreprises contrôlées font l’objet de redressement, cela veut dire que 9/10° de ces employeurs pour l’URSSAF sont « fraudeurs » !
Alors, Monsieur le Président, il faudrait s’entendre sur les termes et sur votre mission ! Si votre rôle consiste uniquement à administrer le quotidien sous la tutelle de l’URSSAF, votre nom risque de disparaître assez vite !
Si au contraire vous êtes source de propositions pour améliorer les relations URSSAF/Entreprises (et qui en ont grandement besoin), vous ne décevrez pas les employeurs que vous représentez !