Les six chefs d’entreprise qui vont concourir pour la succession de Pierre Gattaz à la présidence de l’organisation patronale ont débattu, le 22 mai 2018, à l’invitation de La Tribune et de la chambre de commerce et d’industrie de Paris – Île-de-France (https://www.latribune.fr/economie/france/elections-au-medef-le-grand-debat-des-candidats-779787.html).

Force est de constater que la question des relations URSSAF/Entreprises l’URSSAF ne semble guère avoir passionné les intéressés. Seul le candidat Olivier Klotz s’est contenté d’affirmer : « pour les CAF ou les Urssaf, nous avons de moins en moins de pouvoir, il faudra voir si nous avons encore un rôle à jouer… ». C’est tout !

N’est ce pas un peu trop simple de capituler en rase campagne ?

Car, depuis des lustres, on entend guère le MEDEF se prononcer sur ce thème pourtant crucial pour les entreprises qui est celui des rapports URSSAF/cotisants et plus spécifiquement du contrôle URSSAF.

De même, on ne l’entend guère se prononcer sur ces entités fantômes, appelées commissions de recours amiables, qui se contentent de répéter ce que dit l’URSSAF.

Si les représentants du MEDEF estiment avoir « de moins en moins de pouvoir » (ce qui reste à prouver), il reste à ces représentants des entreprises la possibilité de s’exprimer ! Et là, ils restent très discrets, voire aphones. A-t-on entendu un représentant du MEDEF critiquer les charges nouvelles et onéreuses qui reviennent désormais aux entreprises pour faire le travail des URSSAF (ex : DSN) et qui ne sont contrebalancées par aucune garantie supplémentaire dans le cadre du contrôle ?

 

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