Le magazine « Var information » du 17 mai 2019 a une première page choc : « Travail dissimulé : l’URSSAF mène la chasse ». Les journalistes rappellent que le montants de ces redressements a augmenté de 22% par rapport à l’année précédente (Voir notre brève : http://www.lecerclelafay.fr/2019/05/03/6407-me-de-redressement-pour-travail-dissimule-en-2018-bravo-les-urssaf/)….
Qui dit mieux ?
Bien évidemment, selon la communication de l’ACOSS (rappelée en boucle par tous les médias), il s’agit de « préserver une saine concurrence entre les entreprises, garantir le droit des salariés et pérenniser le financement de la sécurité sociale ». Noble objectif.
Mais la réalité est bien plus prosaïque : la définition du travail dissimulée est tellement large que la plupart des entreprises la pratiquent sans même le savoir. Et, de l’avis unanimes des entreprises et des praticiens du droit, le droit à la discussion et à la défense des personnes poursuivies est réduit à la portion congrue.