La puissante organisation patronale UIMM ( Union des industries et des métiers de la métallurgie Côte d’Azur) travaille en lien étroit avec l’URSSAF PACA afin d’aider les entreprises technologiques azuréennes (https://www.nicematin.com/economie/ce-que-le-partenariat-entre-lurssaf-paca-et-luimm-va-apporter-aux-entreprises-technologiques-azureennes-426449).
Noble objectif.
Les deux organismes entendent notamment « améliorer la connaissance et l’application de la législation sociale dans le cadre du contrôle afin d’en diminuer l’appréhension, tout en privilégiant progressivement les contrôles sur pièces (hors contrôles de travail dissimulé) ».
Concernant l’appréhension du contrôle – reconnue par les deux parties – il est clair qu’elle est fondée puisque 9 contrôles sur 10 dans les PME s’achèvent par un redressement.
Heureusement, l’URSSAF, prudente exclut de son champ de bienveillance les contrôles pour travail dissimulé. Comme elle qualifie de cette appellation infamante de nombreux contrôles (entre dans cette catégorie le fait qu’une femme remplace au pied levé son mari emporté aux urgences ou lorsqu’un client d’un bar amène son verre au comptoir …).
L’UIMM devrait plutôt demander aux URSSAF de changer son comportement face aux entreprises en ayant une démarche moins inquisitoriale et plus bienveillante. Ce qui ne pourrait que réduire cette très légitime appréhension.
