Selon France Info, le travail au noir est dans le viseur de l’URSSAF (https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/droit-du-travail/emploi-le-travail-au-noir-dans-le-viseur-de-l-urssaf_4797473.html).

Cela tombe bien, nous sommes tous d’accord !

Seuls deux arguments (de taille) nous opposent aux URSSAF :

Il conviendrait de définir plus clairement ce que l’on entend par « travail au noir » ou « travail dissimulé ». Ainsi, pour les Urssaf, constitue du travail dissimulé le cas de Mamie Bistro qui aide bénévolement son conjoint dans son café, ou celui du client du bar qui vient rapporter son verre au comptoir. Travail dissimulé également l’entraide familiale ou entre voisins. Travail dissimulé encore le fait payer des heures supplémentaires en primes exceptionnelles, même si l’Urssaf ne subit aucun préjudice…. Franchement, peut-on accepter que l’on mette Mamie Bistro dans le même sac que l’entreprise qui fait travailler des salariés sur des chantiers sans les déclarer ? Aurions-nous à ce point perdu la raison ?

Quant aux sanctions, gare aux entreprises qui tomberaient dans les filets de l’Urssaf ! Quels que soient les arguments invoqués, le châtiment est exemplaire, avec un semblant de procédure contradictoire. Comme l’ont indiqué certains juristes, il s’agit d’« un arsenal d’une violence juridique et économique inouïe », et souvent disproportionné à l’infraction commise !

N’en déplaise aux URSSAF, la fin ne justifie pas tous les moyens !

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