Ma grand-mère avait l’habitude de dire qu’ « il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ». Telle est malheureusement aujourd’hui la situation vis à vis des URSSAF pourtant chargées d’une mission pour le moins noble: celle de financer la protection sociale. La moisson des tweets de la semaine est une nouvelle fois désespérante pour l’image des organismes (on relèvera ainsi : « URSSAF on te déteste ! » pourtant prononcée lors de la journée internationale des calins (!!) https://twitter.com/ysgnialiaa/status/1484656673696456705?t=a3-eDbMZ8rCdRDtsh26Xaw&s=03 ou encore « l’URSSAF, c’est à la fois le pire du secteur public et le pire du secteur privé » https://twitter.com/laurentcalixte/status/1484508668645232649?t=b3ESSXDV1vsP8Xixslv-Vw&s=03)Les pouvoirs publics, les représentants des organismes, les administrateurs MEDEF et CPME des URSSAF entendent-ils ces cris de désespoir ? On peut en douter lorsque l’on constate que rien ne change, que ces organismes se contentent de pratiquer l’autosatisfaction, que le dialogue est inexistant (sauf pour accorder des délais de paiement… !!!), qu’aucune disposition ne permet aux cotisants de se faire entendre physiquement devant les commissions de recours amiables… ! Mais le pire, c’est sans doute l’absence de volonté de réforme, essentiellement de la part du MEDEF ou de la CPME qui président ces entités et qui sont censés représenter les entreprises !